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Trois questions à… Christophe Carnez, entraineur des féminines du FC Lillers, à la veille de recevoir Montigny-le-Bretonneux en coupe de France de football

Les féminines du FC Lillers à l'entraînement mercredi

Pas de doute, il y a un monde entre les deux formations de Lillers et Montigny-le-Bretonneux qui s’affrontent demain dimanche pour le compte des 64e de finale de la coupe de France, sur le terrain synthétique du complexe sportif lillérois. Même si sur le papier, les Lilléroises promues en division d’honneur ne sont qu’un échelon en-dessous de leurs adversaires, il n’en reste pas moins vrai qu’une surprise est fort peu probable. Comme l’explique Christophe Carnez, le coach du Football Club, chez les filles, les niveaux sont beaucoup plus marqués, avec beaucoup moins de divisions. L’enjeu n’est de toute façon pas là. L’idée pour les Lilléroises est plutôt de prendre un max de plaisir, engranger de l’expérience pour encore faire évoluer le club et l’équipe. Le coach lillérois livre ses impressions avant la rencontre.

62190.fr: Christophe, vous affrontez Montigny-le-Bretonneux demain, une équipe de 2e division. Quel est votre état d’esprit?
C.C.: On prend le match comme n’importe quel match. Nous n’avons rien à perdre et on va jouer sans pression. L’objectif pour nous n’est pas la coupe, on souhaite se maintenir en championnat, continuer à progresser et pérenniser. Je ne connais pas spécialement notre adversaire de demain. J’ai quelques infos, je sais qu’il y a quelques très bonnes joueuses. C’est une équipe qui est bien ancrée en 2e division.

Et les filles? Comment abordent-elles la rencontre?
Pour les filles c’est pareil! On ne va jouer la finale au Stade de France, on le sait. Ce match c’est juste la cerise sur le gâteau, un vrai test pour connaître le niveau au-dessus, mais surtout notre propre niveau.

Un exploit est-il possible malgré tout?
Avec l’expérience que j’ai du football, forcément, c’est possible. Mais les exploits, c’est plus chez les masculins. Il y a beaucoup plus de divisions et dans les « petites équipes » ce sont souvent des joueurs issus de centres de formation, des jeunes talents qui ne sont pas passés pros. Chez les filles c’est différent, il y a un énorme écart entre la 1re et la 2e division par exemple. Il suffit de regarder les filles d’Arras qui dominaient en D2 l’an passé, elles ont plus de difficultés au-dessus. Pareil pour Hénin-Beaumont qui descend de D1 et survole son championnat cette saison. Les niveaux sont beaucoup plus prononcés, mais tout est possible…

62190.fr

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