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Lillers, « petite ville de demain »… vraiment?

Sur le papier, quand on regarde « vite fait » on se dit « WAOUH! ». Lillers, comme les communes de Frévent, Le Portel ou encore Montreuil-sur-Mer a été retenue dans le dispositif « petites villes de demain » piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. En théorie, 1000 communes françaises qui présentent moins de 20 000 habitants, mais aussi, et surtout, des signes probants de fragilité, sont censées être accompagnées par l’État pour retrouver un peu de vitalité. Ça, c’est le principe.

Pour entrer dans ce dispositif les communes devaient bien évidemment postuler. Commençait alors un processus en trois temps, destiné à identifier les communes éligibles. Tout d’abord, il y a eu une analyse des indicateurs socio-économiques pour caractériser la fragilité effective des communes. Les sous-préfets d’arrondissements ont ensuite analysé ces données. Est venue enfin la phase de validation. Lillers a donc été retenue, mais fait partie d’un trinôme en compagnie de Calonne-Ricouart et Auchel. À compter du 1er janvier 2021 les communes « élues » sont accompagnées par les services de l’État pour la mise en œuvre de leur projet de revitalisation…

Une convention, un chargé de projet
Sauf que dans les faits, on a un peu de mal à comprendre ce qu’il va se passer concrètement. Nous avons évidemment posé la question à Carole Dubois, maire de Lillers, et force est de constater qu’il est difficile d’imaginer ce que ce dispositif va apporter réellement : « Nous allons signer une convention, explique Carole Dubois. Et il y aura un chargé de projet… L’idée est d’améliorer l’habitat, le cadre de vie, l’artisanat, le commerce, les services publics, et le patrimoine ». Nous n’en sommes donc qu’au tout début. Nous avons aussi posé la question de savoir comment les élus lillérois allaient pouvoir travailler avec leurs voisins d’Auchel et le maire de la ville qui témoigne d’une gestion qu’on qualifiera… de fort peu académique. Sur ce point, le maire de Lillers nous a rassuré. Si les trois communes sont associées sur le papier (dans un souci de continuité du territoire), dans les faits chacune mènera ses projets dans son coin.
Quel(s) projet(s)? Avec quel budget? Quand? Énigme.

Christophe Vincent, Votre Info

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