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Lillers expérimente les points d’apport volontaire

Vous voyez le souci question mobilité?

Du nouveau dans vos poubelles. Ou plutôt au sujet de vos poubelles. Jeudi 28 janvier, en conseil municipal, la question des points d’apport volontaire est revenue sur le tapis. Pas un sujet nouveau à Lillers en effet, puisqu’on en parlait il y a déjà quelques années durant la mandature de Pascal Barois. Un sujet épineux, complexe dans sa mise en œuvre, mais qui démarre bel et bien dans la Cité de la chaussure. On vous explique tout ça.

La problématique relève de la salubrité publique. Des déchets, des sacs poubelles sur les trottoirs, c’est courant, c’est rageant, et le problème, mêlé à ce constat que les bacs à roulettes peuvent être un casse-tête à plus d’un titre, il fallait tenter quelque chose. Ce quelque chose, c’est la suppression pure et simple des bacs à roulettes individuels dans certains quartiers. Ils seront remplacés par ce qu’on appelle des points d’apport volontaire: des poubelles sous formes de containers à quatre roues ou de colonnes, installées à des endroits stratégiques. La donne est simple: les habitants des quartiers concernés devront apporter leurs déchets dans des bacs collectifs.

Il faut mettre fin aux containers qui traînent sur les trottoirs. Il y a ceux qui ne veulent pas comprendre et ceux qui ne peuvent pas faire autrement que de mettre la poubelle à côté de la télé »

Michel Dassonval

Ça n’a peut être l’air de rien comme ça, mais la manœuvre n’est pas si simple. Et la première problématique, c’est la réaction des administrés concernés: « Il faut que la population adhère, souligne Michel Dassonval, adjoint à l’environnement. Et si la mayonnaise prend, on continuera. Ce n’est pas la meilleure solution, mais pas non plus la plus mauvaise. Il faut mettre fin aux containers qui traînent sur les trottoirs. Il y a ceux qui ne veulent pas comprendre. Et il y a ceux qui ne peuvent pas faire autrement, qui n’ont pas d’endroit pour ranger le bac ailleurs que dans le salon à côté de la télé. » L’élu appuie aussi sur le fait que la présence de bacs (ou de sacs poubelles) sur certains (très) petits trottoirs, pose un sérieux problème de mobilité. Évidemment, entre le peu de place que ça laisse sur les trottoirs, et les bacs qui se renversent et déversent leur contenu dans la rue… on comprend la problématique.
Trois phases
L’opération ne va pas se faire avec pertes et fracas, et non sans sensibilisation: « Nous allons faire du porte à porte pour sensibiliser et expliquer la chose », poursuit Michel Dassonval. La mise en place se fera en trois étapes et dans différents lieux de la ville: la rue Sébastopol (côté-city-stade), la place de l’Abattoir, la rue Philiomel et la place de l’Église seront équipées durant le 1er trimestre; le 2e trimestre concernera les rues de la Dondaine, la place du Cliquet, le parking Carnot, la rue des Remparts et la rue Neuve; enfin le second semestre de l’année 2021 inclura la place Salengro et la place Jean-Jaurès.

Michel Dassonval, adjoint à l’environnement.

Marre de la « ville poubelle »
Il y aura, en fonction des endroits, un ou deux containers… avec une constante: tous les points d’apport volontaire seront installés à moins de une minute de marche. Carole Dubois , maire de Lillers espère que la population adhérera: « On veut plus de propreté pour les habitants, et pour nos rues. On doit donner l’image d’une ville plus propre, plutôt que celle d’une ville poubelle. » Pour être complet, le matériel sera financé, et mis à disposition par la communauté d’agglomération. L’installation en revanche, sera assuré par la Ville de Lillers.
Christophe Vincent, Votre Info

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