Fermeture des commerces: Le maire de Béthune écrit au Premier ministre
« Pour être respectée, une règle doit être compréhensible et juste ». Une phrase tout à fait… juste, qui résume et introduit en quelques mots le courrier adressé par le maire de Béthune Olivier Gacquerre au Premier ministre Jean- Castex, au nom de l’association des villes de France. Dans ce courrier, le premier magistrat de la Cité de Buridan assure son soutien et sa coopération, mais aussi ne pas pouvoir « faire respecter une règle incompréhensible et injuste dans nos villes ». Dans le viseur de l’association, la fermeture arbitraire de certains commerces sur le principe ô combien subjectif de « non essentiel »: « Il est parfaitement injuste que les rayons vêtements, chaussures, articles de sport, jouets, équipement de la maison, etc. des hypermarchés soient accessibles, alors que nos commerces de détails de nos centre-villes qui proposent les mêmes articles à la vente sont fermés ».
Dans le courrier, il est demandé à ce que la même règle soit édictée que pour la vente de livres… Les rayons librairies des grandes surfaces sont en effet inaccessibles en réponse à la colère légitimle des libraires. « Ajoutons que sur le plan sanitaire on peut douter que les commerces de proximité soient davantage source de propagation du virus que les rayons encombrés des grandes surfaces. » L’assocation des villes de France demande à ce que le principe d’égalité soit réparé dans les plus brefs délais par le pouvoir exécutif. La lettre précise enfin que les arrêtés municipaux pris par certains maires, autorisant l’ouverture des commerces non alimentaires sont entachés d’illégalité.
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