Prestation remarquée de l’harmonie à Marsberg
Il y a eu les joueurs de djembé, puis l’orchestre de variété de l’école de musique et cette fois une partie de l’harmonie Fanien. Depuis quelques années, les musiciens lillérois ne ménagent pas leurs efforts pour renouer des contacts avec Marsberg. Ce n’est pas simple mais ça avance… Le 50e anniversaire du jumelage célébré durant ce week-end de Pentecôte en Allemagne a été l’occasion d’enfoncer un peu plus le clou.
Francis Leclercq et Éric Vincent n’ont pas ménagé leurs efforts ces derniers mois pour que l’harmonie fasse le déplacement. Certes la société n’était pas au grand complet mais il y avait suffisamment de forces vives pour que cela soit significatif et que les prestations assurées soient de qualité. Que ce soit lors de la soirée barbecue, du défilé de la Schützen Fest de Brédelar en compagnie des sociétés musicales de Marsberg ou de la réception officielle, l’harmonie placée sous la baguette de Francis Lerclercq et (pour une partie de concert) de Florian Vincent, a assuré et conquis le public. Ce qui est déjà une belle satisfaction… Reste que le plus important est de réussir à faire venir à Lillers, à la Pentecôte 2018, un orchestre allemand. Et c’est plutôt bien parti puisque l’orchestre du lycée dont on a pu apprécier l’excellente prestation dimanche après-midi sous le vaisseau de l’ancienne chapelle du centre culturel du couvent de Brédelar, a clairement manifesté son intention de faire le déplacement. Francis Leclercq a bien évidemment saisi la balle au bond et promis que tout serait mis en œuvre pour qu’il soit dignement accueilli. Voilà qui est très encourageant pour les années à venir et la survie d’un jumelage dont il faut sans cesse rappeler les bienfaits dans la mesure où il permet à tous ceux qui s’impliquent dans la démarche, de s’ouvrir aux autres. Les jeunes qui étaient nombreux dans les rangs de l’harmonie ce week-end dernier l’ont bien compris et nul doute que ce cinquantième anniversaire en Allemagne restera dans leur mémoire. C’était en tout cas la volonté de Francis Leclercq qui parle encore – non sans un brin de nostalgie – du dixième anniversaire qu’il a vécu.