Les féminines du FC Lillers n’ont plus leur destin en main

Le pire
des scénarios est en train de se produire. Alors que le championnat
de Régional 1 vient de s’achever, les joueuses du FC Lillers ne
savent pas à quel niveau elles évolueront la saison prochaine. Le
club attend de savoir ce que Bousbecque et Calais, 1er et 2e
ex-aequo, parviendront à réaliser au terme des barrages d’accession
à la D2. Dimanche 15 mai, les Lilléroises, 10es, accueillaient
Douai, 9e, au complexe sportif lillérois. La donne était limpide
avant la rencontre : les joueuses de Rachid Ouarrais devaient
s’imposer pour se maintenir à cet échelon. Mais face à des
Nordistes en progrès constants cette saison, les Artésiennes se
sont inclinées assez logiquement, 1-4. Malgré une bonne première
période, Lillers a manqué de tout pour espérer s’imposer et n’a
pas grand chose à regretter sur ce match-là.
Dans le même
temps, Saint-Omer, qui s’est imposé à Dainville, 0-1, en a profité
pour doubler sur le fil des Lilléroises qui terminent donc 11es du
championnat à un point des Audomaroises, sauvées de justesse. Les
pensionnaires du FC Lillers doivent donc patienter : « Le
règlement dit qu’il y a quatre descentes prévues car la R1 passe de
14 à 12 équipes, explique Ludovic Bosseau, responsable du pôle
féminin du club artésien. Tout dépend désormais de Calais et
Bousbecque qui prétendent à la montée en D2. Si une des deux
équipes monte, on est sauvé. Si les deux équipes sont promues en
D2, Dainville sera également maintenu. Je pense sincèrement que
Calais et Bousbecque sont armés pour monter, mais ça reste des
barrages, ça dépend aussi du tirage, si tu tombes sur
l’avant-dernier de D2, c’est forcément costaud vu le fossé entre la
D2 et la R1. Tout est possible. Il n’y a plus qu’à attendre. »
Fin de saison très bizarre donc pour l’équipe fanion lilléroise
qui avait pourtant débuté la saison en trombe. Tout le club croise
les doigts. A.Top