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Humeur: les jolis WC d’un centre hospitalier du Béthunois

Quoi qu’il en coûte.

À l’heure où les contrôleurs de TGV sont en grève, que le Gouvernement s’attache à faire passer la pilule de la réforme des retraites, que le personnel soignant n’en peut plus, qu’on nous menace de coupures d’électricité et d’une énième vague de Covid, que le prix du caddie s’envole, que la guerre fait rage à deux pas de chez nous, qu’on s’offusque encore de l’arrivée de gens désespérés dans la rade de Toulon…

À l’heure où les médecins généralistes ferment leurs cabinets et demandent une consultation à 50 euros, où nous venons de nous asseoir officiellement sur les factures non honorées par des commerçants lillérois (ils se reconnaîtront), à l’heure où la carte météo française de ce samedi 3 décembre fait franchement grise mine… On ne savait pas trop quoi faire de cette photo, prise un vendredi en début de soirée dans un centre hospitalier du Béthunois. On ne va pas dire lequel, c’est pareil, il se reconnaîtra. Dans un proche passé, dans une autre rédaction, le CH en question était monté en température, de façon complétement disproportionnée. Nous n’avons pas envie de ça. Chats d’autres à fouetter nous avons. On vous laisse remettre les mots dans l’ordre.

Bref. Revenons à ces toilettes qui ressemblent à ceux d’une piscine de l’ex-Union soviétique. Dévidoir de PQ cassé, absence de lunette (c’est cool les squats pour démouler un cake), papier chiotte posé sur la chasse, boule de PQ dans la flotte. Des tags philosophiques aussi. « Qui suce ici? » Vous avez trois heures. Bon, on ne va faire le précieux, il nous arrive de faire un caca nature au détour d’un footing, mais quand même… N’est-ce pas un peu symptomatique d’une société qui tousse? On pose ça là. Comme on pose sa pêche après le café du matin.- A.Top

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