Épidémie de grippe au FC Lillers, les féminines ne se déplacent pas à Calais
Du jamais vu chez les féminines du FC Lillers, contraintes de déclarer forfait dimanche 24 février pour le déplacement à Calais: « Déjà la semaine dernière, on est parti à 12 à Boulogne-sur-Mer, raconte l’entraîneur lillérois Ludovic Bosseau. Il fallait voir ça, j’avais deux filles grippées, qui ont vomi sur le terrain. Là, j’avais neuf cas de grippe. Je pense que les deux ont contaminé le reste du groupe. Avec les blessées et les absentes, on serait allé à Calais à 11, en tirant sur l’effectif, avec des filles en convalescence. J’ai horreur de faire ça, mais on aurait fait pire que mieux. On a préféré ne pas se déplacer pour ne pas agraver la situation, et repartir cette semaine sur de bonnes bases. » Pour faire le diagnostic complet de la semaine des Lilléroises, mardi, l’entraînement a été tout bonnement annulé. Vendredi, à deux jours du déplacement chez le leader de Régionale 1, le groupe était complet… à 6!
On pense à l’avenir
Vendredi 22 février, c’était non seulement soir d’entraînement, mais aussi soir de réunion. Ludovic Bosseau avait programmé une mise au point sur la situation du groupe senior, actuelle, et à venir. Dans les semaines qui viennent, les dimanches vont encore être un peu difficiles. Les blessées rentrent petit à petit, mais l’effectif ne sera sans doute pas au max de ses capacités le 3 mars pour la réception de Villeneuve-d’Ascq, 9e du classement, qui talonne Lillers. Puis la semaine suivante, il faudra se déplacer à Amiens, le 2e, puis jouer Hénin, 4e, Douai, 7e, et enfin Beauvais, 5e. Les Lilléroises vont devoir se serrer les coudes, et ce pour un bon moment: « C’est ce que je leur ai expliqué à la réunion, détaille le technicien lillérois. L’époque où Lillers jouait les places d’honneur en D2, c’est terminé pour le moment. Dans les deux-trois ans à venir, il faudra recruter local, et former les jeunes. Derrière les seniors, la situation n’a jamais été aussi bonne. On a un très bon groupe de U18 sur lequel il faut compter. Mais ça prend du temps. On se doit pour le moment de serrer les dents, et de se maintenir. Et jouer le maintien en R1, franchement il n’y a pas de mal à cela ». L’époque pas si lointaine de la folie des grandeurs est bien révolue. Au sein du pôle féminin, on réfléchit, avec ambition, mais aussi, et surtout, avec raison. A.Top, 62190.fr