Entre Allouagne et Lillers: trois passages à niveau, trois dépôts sauvages
Des porcs. Et encore, Nif-nif, Naf-Naf et Nouf-nouf sont nettement moins crades. Le 5 septembre dernier, un habitant d’Allouagne devait se rendre au service des impôts à Lillers. Le beau temps est au rendez-vous, cet écolo en devenir refuse de prendre la voiture et enfourche son VTT pour se rendre dans la Cité de la chaussure. Voie verte on ne peut plus agréable, le chemin de remembrement qui longe la voie ferrée est son autoroute à lui. Souriant, au risque d’avaler des moucherons, il se met à franchement faire la tronche au premier passage à niveau qu’il croise, sur le Grand-Chemin d’Allouagne, à Allouagne, à la frontière de Lillers. Sur sa droite, au PN n°108, un dépôt sauvage fait de grillage, de parpaings et d’autres gravats.
Quelques centaines de mètres plus loin, rebelote, à hauteur du Tailly à Lillers. Moins gros, mais tout aussi sale. Au PN n°109, un tas de gravats calcinés, et dessus, des tiroirs, un aspirateur hors d’usage… Une verrue de plus sur un parcours pourtant très sympa. Forcément, notre cycliste se dit qu’à Rieux, ce sera la même. Ô surprise! Ô joie! Pas de furoncle au passage à niveau de la rue d’Houdain, le PN n°110. Mais quelques coups de pédale plus tard, retour à la réalité. Un début de plaie le long de la voie ferrée, essentiellement à base de plaquo. Si petit que notre cycliste se demande encore pourquoi le cochon s’est emm… à déposer ça là. Ça aurait été tellement moins contraignant d’aller à la déchèterie… Incompréhensible. Rageant. Révoltant. A.Top, 62190.fr