Lillers: Séverine Delhelle, nouvelle proviseure du lycée Anatole-France

Mardi 1er septembre, 7h55. Un attroupement d’élèves masqués patiente devant le lycée Anatole-France à Lillers. Mardi 1er septembre, 8h, c’est la rentrée pour une partie des élèves de l’établissement: les secondes. Les chaussures sont neuves pour les trois quarts, et les manteaux, visiblement plus trop à la mode. 245 nouveaux élèves font leur rentrée. Certains sont excités, d’autres très stressés: « On vous rappelle qu’il faut vous laver les mains à l’entrée. Vous donnez le numéro de votre classe au surveillant qui vous donnera le panneau devant lequel vous devrez vous ranger. » Les directives sont claires, et suivies à la lettre. Mardi 1er septembre, 8h10, les 7 classes de 35 élèves ont déjà quitté le hall d’accueil. Une affaire rondement menée, l’équipe éducative peut se féliciter de cette première victoire.

Les travaux de restructuration de l’établissement vont donner un nouvel élan » Séverine Delhelle

À la tête de cette équipe justement, une nouvelle entrante elle-aussi. Séverine Delhelle, nouvelle proviseure du lycée Anatole-France. Venue du collège Liberté à Annezin où elle occupait le poste de principale, Séverine Delhelle connaît plutôt bien le secteur puisque l’ancienne professeure de lettres est aussi passée par le collège Jean-Jaurès d’Aire-sur-la-Lys et le lycée Lavoisier d’Auchel. Pour cette rentrée 2020-2021, la proviseure concède un peu d’appréhension: « Je suis un peu stressée par le contexte sanitaire, mais je suis évidemment ravie d’avoir rejoint cet établissement où les élèves réussissent plutôt bien. 100 % de réussite au bac dans les séries générales, ça va être difficile de faire mieux! »
Pas de chambardement en vue « à Anatole »: « Quand on arrive, on observe d’abord. Et puis petit à petit, il y a des choses qu’on améliore. Je pense que les travaux de restructuration de l’établissement vont donner un nouvel élan. Nous allons pouvoir nous appuyer dessus. » Grande nouveauté cette année, mais qui n’est pas du fait de la nouvelle proviseure, le baccalauréat nouvelle version, avec la disparition des séries L, S et ES. Un tronc commun, des options, et un grand oral en Terminale: « Une réforme qui a demandé beaucoup de réflexion dans la confection des emplois du temps », témoigne Séverine Delhelle. Réforme qui promet un peu de nouveauté pour ceux qui reprendront mercredi 2 septembre, les classes de Première et de Terminale. Ils seront environ 800 cette année à user leurs fonds de jeans sur les chaises du lycée Anatole-France.
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