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Le nom de Lillers apparaît dans le clip de Nameless world nouveau titre des excellents Skip the Use

Tout commence par une bière au comptoir. Fin de journée ou presque, on se détend et discute avec le gérant. Habituellement, la musique ne nous convient pas trop. On ne critique pas, juste on n’aime pas ça. À titre d’exemple, c’est dans cet endroit que nous avons entendu et vu pour la première le clip d’un truc qui s’appelle « Flûte ». Oui oui, « Flûte ». C’est l’histoire d’un mec qui n’a pas de bol, qui trouve une flûte, et là c’est magique, le looser se transforme en serial séducteur, entouré de bombasses dénudées dans une boîte de nuit (comme quoi c’était finalement utile la flûte au CE2), avec en fond un savant mélange de « boum boum – pied de table – musique électro fade et sans saveur »… Et le truc méga génial, c’est que le type, imperturbable, continue son petit menuet de flûte un brin énervant. Du très lourd. Mais nous avions dit que nous ne critiquerions pas, et puis ce n’est pas l’objet du propos. En effet, pour une fois au petit écran (un peu galvaudée l’expression, tant la TV est plate et grande), un groupe que l’on aime beaucoup, Skip the Use, que l’on avait découvert au Main Square festival à Arras sur la petite scène, la « Green room » comme ils l’appellent. À l’époque, Matt Bastard et sa bande nous avaient littéralement scotchés, et quelques mois plus tard, STU rencontrait le succès mérité qu’on lui connaît. Là c’était un clip que nous ne connaissions pas du tout, une nouvelle chanson visiblement, Nameless world. On demande donc au patron de « mettre des watts » et on lui explique que le groupe est originaire de la métropole lilloise, issu d’un groupe punk nommé Carving. Surprise pour le tenancier de l’enseigne de voir un groupe du coin à l’écran… quand soudain, incroyable, dans le clip, une carte routière apparaît et, dessus, on aperçoit furtivement Hazebrouck, Merville et Lillers! ( Et même Norrent-Fontes ! ). Ni une, ni deux, on s’est rapproché de Skip the Use pour connaître le fin mot de l’histoire, ou du moins savoir de quoi ça peut bien parler! Le clip d’animation est top, mais la chanson est en anglais et nous ne sommes ni l’un ni l’autre anglophones… Bon, nous n’avons pas eu de réponse (mais on ne désespère pas), ils ont sans doute autre chose à faire, en pleine promo de leur nouvel album Little Armageddon. On a bien tenté la méthode Google traduction, mais nous n’avons pas été éclairés plus que cela. Finalement, éléments de réponse dans l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché par Matt Bastard, le chanteur de Skip the use. Ça se passe au bout de 4 minutes et 25 secondes, pour ceux qui ne souhaiteraient pas se taper toute l’interview ! A.Top

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